Jawa
La riche tradition musicale soufie est transmise oralement à Alep depuis des décennies. La mission de Jawa est de préserver ce patrimoine, menacé par la guerre en Syrie. Les maîtres soufis, qui ont gardé les secrets de cette tradition musicale, disparaissent progressivement de la scène, menaçant de perdre à jamais un trésor de chansons. Le Jawa Band présente les pièces musicales traditionnelles selon sa perspective personnelle et sa propre vision, tout en préservant la manière classique d’interpréter les muwashahat soufis avec ses rythmes complexes et ses maqams orientaux.
Réseau
Profils liés
- Nay (interprète)
- Tammam Alramadan
- Percussions (interprète)
- Simon Leleux
- Voix (chanteur·euses)
- Khaled Alhafez
Entourage professionnel
- Maisons de disques & Labels
- Muziekpublique
- Agences de management & Manager·euses
- Muziekpublique
- Agences de placement/booking & Booker·euses
- Muziekpublique
Description
En tant que gardiens de ce riche patrimoine culturel, Jawa fait revivre la musique et le fait d’une manière contemporaine. À l’origine, la musique soufie n’était pas jouée sur des instruments, mais en le faisant, Jawa propose une approche nouvelle. C’est un projet de préservation, mais aussi de résistance. Ils refusent de voir une tradition disparaître progressivement sans essayer de la sauver eux-mêmes.
Le tourbillon soufi est une forme de méditation qui est encore pratiquée par les derviches soufis de l’ordre Mevlevi. Il s’agit d’une pratique de méditation courante, par laquelle les derviches visent à atteindre la source de toute perfection. Ils y parviennent en abandonnant leur nafs ou leurs désirs personnels, en prêtant attention à la musique, en se concentrant sur Dieu et en faisant tourner leur corps en cercles répétitifs, ce qui a été considéré comme une imitation symbolique des planètes du système solaire en orbite autour du soleil. Un derviche pratique de multiples rituels, dont le principal est le dhikr, le rappel d’Allah. Le dhikr implique la récitation de la prière islamique dévotionnelle. Ce dhikr s’accompagne de danses et de tourbillons, afin d’atteindre un état de « transes extatiques ».