Arsonic

ARSONIC, «Maison de l’Écoute», est un havre de paix dans la frénésie du quotidien. Inaugurée pour Mons 2015, l’ancienne caserne des pompiers de la rue de Nimy a été totalement repensée par les architectes Holoffe & Vermeersch et l’acousticien Eckhard Kahle, sur un projet imaginé par le compositeur Jean-Paul Dessy. Espace de résidence de l’Ensemble Musiques Nouvelles et de son équipe au sein de Mars, ARSONIC accueille également les concerts de prestigieux ensembles et musiciens belges et internationaux.
 
La grande salle est un trésor acoustique. Conçue par les meilleurs acousticiens et reconnue internationalement, ARSONIC convoque l’auditeur à une écoute fine et intime. Le lieu comporte également une Chapelle du Silence, espace de recueillement et havre de silence où reposer son esprit et ses oreilles, et une salle d’Émerveillement sonore destinée aux ateliers pour enfants. Véritable temple du son qui invite à une expérience sensorielle inédite, ARSONIC a engendré une mobilisation citoyenne autour de son projet : l’asbl Les Amis d’Arsonic.

ARSONIC est un lieu qui invente des situations d'écoute où vivre le son.
La géographie musicale d’ARSONIC dévoile quatre régions aux domaines d’exploration multiples :

- Musiques et Son
- Mots et Son
- Images et Son
- Soins et Son

Les architectes Holoffe & Vermeersch y travaillent en étroite collaboration avec le chercheur spécialisé en acoustique Eckhard Kahle (Kahle Acoustics, Bruxelles), qui a participé notamment à la réalisation du Centre de Culture et de Congrès de Lucerne, à la rénovation de la Salle Métropole de Lausanne ou à la transformation de Flagey.

Comment mêler la nouveauté à un bâtiment existant, dont la façade est classée, dans un quartier historique de Mons ? Son identité sera pleinement contemporaine. L’architecte a voulu une architecture très créative, pleine d’esprit et de rigueur. Les murs forment des angles droits, mais les lattes de bois modulables nous permettront d’en casser la rectitude. Notre recherche est une danse, notre conception est un jeu à l’intérieur d’un cadre bien déterminé, pour trouver des réponses adéquates. Les contraintes donnent au bâtiment son caractère. Rien n’est gratuit.

Jean-Paul Dessy souhaitait que les musiciens occupent le centre de la salle, ou tout au moins qu’elle soit flexible. Comment optimiser des dimensions limitées en respectant l’espace existant, une sorte de pentagone un peu biscornu? Cette forme, avec petit et grand gradins, permet beaucoup. Nous avons songé à un réducteur de jauge manuel, combinable avec des écrans de projection, et qui peut fermer les balcons pour créer, dans la grande salle, un spectacle intimiste pour cinquante spectateurs.