L’intégrale de la musique

Mata Wangala

Mais d’où vient-il ? En quelques mots, naissance en Belgique, jeunesse à Kinshasa (République Démocratique du Congo RDC) et au Caire (Egypte), puis retour en Belgique, où il réside depuis lors.

Description

1981 : Naissance à Bruxelles. Années d’enfance avec ses frères et sœurs à Kinshasa et ensuite au Caire. Dans ses yeux d’enfant, le Mont Sinaï est le point culminant de l’Univers et les balades sur le dos des dromadaires lui donnent le tournis. Jours heureux…

1994 : Il s’installe définitivement à Bruxelles. Fréquente le Lycée Saint-Josse (Saint-Gilles), où il s’essaie au rap pour la première fois. Il ne pensait pas que la Belgique était aussi multiculturelle. Plus tard, il s’installe seul à Liège et commence une vie assez solitaire et modeste. Il arrive à sortir la tête des eaux troubles en s’impliquant dans le hip-hop, en s’activant au sein d’une asbl socioculturelle, et en retrouvant la vie de famille.

1996 : Ses jambes tremblent mais son cœur est dur. Il prend le micro pour la première fois en public. L’occasion est trop belle pour se faire connaître, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un grand freestyle qui clôture un débat organisé par la Zulu Nation (section belge) à Liège. Son nom de scène est Master Chris MC et son style est rageur. Il devient une figure de proue dans le milieu hip-hop liégeois, et très vite, il intègre le crew bruxello-liégeois L.A.U. Parcours classique d’un jeune rappeur : freestyle quand un micro traîne, «plans à l’arrache», ivresse des premiers concerts de quartier. «Un rappeur parmi tant d’autres» se dit-il…

1998 : Il commence à bosser avec des nouveaux partenaires et profite des rencontres avec des rappeurs d’ailleurs. C’est officiel : Il se lance en solo. Plus qu’un rappeur, c’est un artiste. Il inscrit son nom sur la carte du hip-hop belge en collaborant sur une poignée de projets (mixtapes et autres compiles).

2001 : L’année de la genèse de son premier gros projet artistique : le maxi The Man, avec une collaboration avec le groupe de rap français la Brigade. L’année des réponses à des questions récurrentes. En effet, le hip-hop en général, et plus particulièrement en Belgique. Il a besoin d’être davantage nourri d’innovation et d’alternatives. Au-delà des quelques grands noms, nombreux doivent être ceux qui prétendent amener la Culture à un niveau supérieur. Les talents ne manquent pas, brûlant tous d’impatience de sortir de l’anonymat et de l’amateurisme, mais rares sont les élus.

Les ados avec lesquels je bosse tous les mercredis se dépêchent d’arracher le micro et de gueuler dedans ! [rires]. Quand ils pigent que la création naît d’un processus, ils font des progrès époustouflants. Et certains sont carrément talentueux. C’est un apprentissage, et ils sont sensés conduire le projet jusqu’au bout. Souvent je leur dis On arrête de se prendre la tête les mecs, on est là pour s’éclater avec intelligence.

2009-2017 : Après une longue pause qu’il consacre à élever son premier enfant, il est de retour sur la scène. Il décide alors de s’allier avec un des ses frères et un des ses amis d’enfance le plus proche, pour former un collectif au nom de Hypnotik Music Group (HMG). Le trio compte bien se démarquer en mettant leurs talents à l’épreuve. Le but est clair : Devenir un gage de qualité, aussi bien sur le fond que sur la forme. Leur slogan We Play to Win prend alors tout son sens. Les dés sont jetés. Cette collaboration durera jusqu’en 2017.

2018-2019 : L’heure est au changement, avec son dernier EP Amanirenas, Mata apporte une touche supplémentaire à son art en mariant sa musique aux sonorités qui ont bercé son enfance : la musique africaine. C’est un réel retour aux sources.

Galerie
idlm, l’intégrale de la musique s’est donnée pour mission de recenser tou·tes les professionnel·les de la musique en Fédération Wallonie-Bruxelles.
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