Princesse Mansia M’Bila

Princesse Mansia M’Bila recèle de qualités artistiques : elle joue du balafon, elle chante mais elle raconte aussi des histoires. Ses contes africains s’adressent à tous, petits et grands, et abordent les drôles de confusions qui peuvent naître de la confrontation de deux cultures.

Elle puise dans son vécu et nous partage des anecdotes liées à sa venue en Belgique du Congo en 1985, mais pas seulement... Le balafon est l’un des instruments caractéristiques de l’Afrique mandingue, mais sa sonorité rappelle la musique kilombo de la côte congolaise, c’est pourquoi Princesse Mansia M’Bila s’y est intéressée. Elle cherche à moderniser cette musique ethnique et spirituelle pour l’ouvrir aux sujets modernes : l’identité, la solidarité, les enfants des rues… ».

Originaire de la République Démocratique du Congo, Princesse Mansia M'Bila est la fille d'un chef de village et percussionniste de la région du Bas-Congo. En 1982, elle émigre à Abidjan en Côte d'Ivoire pour s'installer finalement en Belgique en 1985. Elle joue du balafon, de la calebasse et d'autres percussions (elle a hérité de la sensibilité musicale de son père) mais est également influencée par les musiques actuelles. Elle raconte aussi des histoires, des contes africains qui s'adressent aux petits et aux grands. Ses thèmes de prédilection sont la rencontre de deux cultures, l'africaine et la belge, apportant son lot de confusions souvent comiques.

Instrument caractéristique de l'Afrique mandingue, le balafon rappelle les tonalités pentatoniques de de certaines musiques congolaises. C'est pour cela que Princesse Mansia M'Bila s'y est intéressée, sous l'impulsion du musicien et comédien Dieudonné Kabongo qui l'a poussée à puiser dans ses racines. Elle désire moderniser les musiques traditionnelles et créer une nouvelle musique du monde pour l'ouvrir à des sujets de société actuels, comme les enfants des rues et le manque de solidarité entre personnes.