QUATRE CONSEILS POUR AMÉLIORER SA VISIBILITE POUR YOUTUBE

Taguer, taguer et encore taguer

À vue de nez, ça ne tombe pas sous le sens, mais d’une certaine manière, YouTube fonctionne comme Google. Avec des mots-clés. Ne bâclez donc pas l’upload de votre vidéo ! « Quand on la charge, on a la possibilité de lui associer une série de tags, un texte de description : tout cela est super important. Pour quelqu’un qui se lance, ça peut être intéressant d’insérer une description. » Et si l’artiste commence par jouer et poster des covers ? « Indiquer l’artiste dont c’est le titre original peut avoir un effet positif. Le mentionner dans le titre peut même être carrément plus important que la description. Il a par exemple plus de chance de se retrouver dans les résultats de recherche. Ou dans les vidéos suivantes du morceau dont il a fait la reprise. Utiliser les bons mots, c’est vraiment essentiel, comme sur Google ! »

Apprendre la patience

YouTube fonctionne un peu comme tous les réseaux. Il faut donc nourrir l’algorithme, d’où l’intérêt d’être consistant. « Il y a lieu de poster des choses régulièrement, assure Sébastien Desprez. Et ça ne se construit pas tout seul, il faut y consacrer de la réflexion et de l’énergie. » Une idée ? « On peut par exemple poster une première fois un concert complet, et ensuite certains extraits, juste pour avoir l’un ou l’autre morceau. C’est vraiment essayer de penser « long terme » et trouver des manières de poster beaucoup de contenu et régulièrement. »

Utiliser les fonctionnalités

Tout comme Facebook, Instagram ou d’autres plateformes encore, YouTube dispose de fonctionnalités indispensables. Servez-vous des petits « stickers » que vous pouvez coller sur votre vidéo. Il s’agit de ce qu’on appelle les « call to action ». Des incitations à télécharger, partager, en savoir plus, regarder une autre vidéo, contacter, s’abonner, cliquer : tout le monde a déjà vu ça. « Quand on dirige les gens vers une autre vidéo à soi alors qu’ils arrivent au bout de la première, c’est aussi un clin d’oeil à l’algorithme. S’ils vont voir une vidéo, puis une deuxième, YouTube « se rend compte » que l’artiste poste du contenu intéressant. » Car toutes ces plateformes fonctionnent avec la même logique : faire en sorte que les gens restent un maximum de temps sur la plateforme en question, et dans ces cas-là, elles vendent plus de publicité. « L’artiste doit essayer de garder ces gens dans sa boucle. En leur rappelant de s’inscrire à sa chaîne, ils recevront une notification chaque fois qu’une nouvelle vidéo sera postée. » Beaucoup voient YouTube comme une plateforme d’hébergement et non comme un réseau social, or c’en est un ! « Outre les notices, on peut commenter, interagir... En tant qu’artiste, c’est chouette de créer un lien avec son audience via les commentaires. Ce sont des fonctionnalités qu’il faut utiliser. On ne se contente pas de poster une vidéo et puis espérer que ça va marcher... »

Faire sa propre publicité

Certes, la procédure implique ici d’avoir quelques connaissances techniques et, bien entendu, de consentir à un petit investissement financier. Mais pour se faire découvrir sur la plateforme, la chose peut être très intéressante. « Pour autant que c’est fait intelligemment. Par exemple, la possibilité existe de cibler certaines chaînes YouTube. Vous pouvez vouloir faire apparaître votre vidéo sous forme de pub auprès des gens qui en Belgique regardent la chaîne Boiler Room, ou Tiny Desk... Et donc votre clip arrive alors avant, pendant ou après les vidéos de Boiler Room ou Tiny Desk. »