Soolmaan Quartet

A propos du Soolmaan Quartet, Tristan Driessens raconte : De nos jours, un musicien est souvent mené à se forger une identité éclectique, au contact d’une réalité où se rencontrent sans arrêt de multiples langages et modes d’expression. Avec la musique que j’ai écrite pour ce quatuor, j’ai eu envie de créer un espace, un peu hors du temps, où l’on joue librement et sans contraintes, tout en restant chacun fidèle à ses attaches et repères musicaux.

Au sein du Soolmaan Quartet, cet «espace» est propice à une musique riche et authentique ; les compositions de Tristan, d’une clarté mélodique étincelante, portent les marques du makam turc, de la musique classique et du jazz modal, avec l’improvisation comme lien omniprésent.

Soolmaan Quartet réunit des musiciens venus d’horizons divergents. De formation classique, la violoncelliste Léa Besançon développe une sensibilité remarquable pour la musique arabe. Très sollicitée, elle travaille entre autres avec Rafik El Maai (musique arabo-andalouse) et l’ensemble Mesopotamie (musique classique arabe). Quand il s’agit d’unir le jazz et la musique orientale, le saxophoniste Nathan Daems n’a pas son égal. Il est à la tête de groupes à succès comme Blackflower et Ragini Trio. Le rythmicien Robbe Kieckens maîtrise un grand nombre d’instruments de percussion, du bendir et tombak iraniens aux congas cubaines. Il joue entre autres dans Lâmekân Ensemble et Compro Oro.