Daniel Dzidzonu
Réseau
Profils liés
- Compositeur·trices
- Daniel Dzidzonu
- Groupes & Projet solo (chanteur·euses)
- Daniel Dzidzonu
- Trompette (interprète)
- Daniel Dzidzonu
Contacts
- Booking : Marcela Narvaez
- +32 (0)498 33 62 60
- marcela@zephyrusmusic.be
- Management :Zephyrus Music
- +32 (0)494 44 87 01
- jan@zephyrusmusic.be
Description
Daniel Dzidzonu est né aux sons des percussions et du gospel d'Afrique de l'Ouest.
Son père dirigeait une fanfare qui se produisait lors des services religieux, des mariages et des enterrements. Cette exposition l'a conduit à une fascination pour les cuivres dès son plus jeune âge.
Un jour, pendant qu'un des cornistes de son père nettoyait sa trompette, le petit Daniel a pu s'essayer à l'instrument, ce qui était un énorme privilège. Le corniste et son père ont été époustouflés par le son qui sortait du soufflage de l'enfant de quatre ans et ont réalisé qu'il avait une affinité naturelle pour l'instrument. Son père lui a offert un clairon pour son 5e anniversaire et c'est alors qu'il a commencé à souffler dans l'air, imitant les groupes traditionnels d'Apkesse, où des voix accompagnent le tambour Ewe, ponctuées de solos d'intermèdes au clairon.
Son plus grand désir était de jouer de la trompette. Même si les membres du groupe de son père lui ont parfois enseigné les bases du jeu de cor, il n'était pas autorisé à toucher ou à jouer avec leurs instruments et il a donc dû attendre de nombreuses années avant d'avoir sa première trompette. Après en avoir eu une, il a appris à lire la musique auprès d'un membre de l'église qui lui a enseigné la trompette classique et la théorie musicale, en utilisant uniquement les livres de cantiques de l'église comme matériel. Le reste dépendait de l'apprentissage des mélodies par cœur. Comme passe-temps, il mémorisait les mélodies des chansons qu'il entendait à la radio et à la télévision. Il cherchait différentes façons de jouer, affinant sans le savoir son talent et ses capacités d'improvisation.
À 12 ans, il prenait déjà la musique au sérieux, ce qui lui a valu d'être chef d'orchestre dans la fanfare de son père quelques années plus tard. C'est son interprétation en solo de When the saints go marching de Louis Armstrong, qu'il a interprétée lors de mariages, qui l'a fait remarquer. Son jeu et sa sonorité étaient très différents de ceux de ses aînés.
