Dimitri Delvaux

C’est en 1986 que Dimitri commence l’étude du saxophone à Eghezée avec Dominique Vanackere, brillante saxophoniste classique. Quelques années plus tard, il s’initie au jazz au même endroit suite à quelques concerts dont celui de Jacques Pelzer, Steve Houben… et grâce au cours donnés par la pianiste namuroise Nathalie Loriers. A 17 ans, alors qu’il vient de terminer ses humanités, Nathalie lui conseille de s’inscrire au Jazz Studio d’Antwerpen vu son enthousiasme pour le jazz. Il y prend des cours pendant deux ans avec entre autre Ben Sluijs, Chris Joris, Kris Duerinckx et Hans Van Oost. Il participe aussi à de nombreux stages d’été avec John Ruocco, Pierre Vaiana, Jean-Pierre Catoul, Bart Defoort… Il s’inscrit alors au Conservatoire Royal de Bruxelles, section francophone, dans la classe du célèbre Steve Houben.

Depuis, Dimitri a établi de plus en plus de contacts avec les musiciens de sa génération. Citons Marc Demuth, Yves Peeters, Greg Houben, Renaud Van Hooland, Lionel Beuvens, Piotr Paluch, Mathieu Verkaeren, Michel Vrydag, Vincent Noiret…

Il rencontre ensuite deux vétérans, les saxophonistes Alex Scorier et Johnny Dover et est intégré à leur Brussels Little Big Band. Plus récemment, il rencontre lors des jams bruxelloises, le guitariste Paolo Loveri, le contrebassiste Daniel Zanello et le batteur Laurent Mercier avec qui il intègre certains projets et fait souvent le bœuf.

En 2004, motivé par la rencontre du talentueux pianiste Bulgare Sabin Todorov, il relance une tournée avec un quartet à son nom. Actuellement, il fait partie du « Brussels Little Big Band ». Il fait également partie du projet en hommage à Rollins « Tenor Madness » et est aussi professeur de saxophone et de jazz pour de nombreux élèves de tous les âges. Plus récemment, il intègre le groupe Funky-Groove, the KMG’s.

Saxophoniste principalement jazz, Dimitri affectionne surtout le jazz moderne, mais quand il rime avec swing, mélodies, échanges, nuances… Il joue surtout du Ténor et si sa première grande inspiration venait de Coltrane et de son émule Michael Brecker, il affectionne maintenant jouer plus mélodique, comme Stan Getz, Joe Lovano ou Bobby Jaspar. Au soprano, il est influencé par les grands clarinettistes comme Buddy De Franco par exemple. Au baryton, il se cherche encore, mais admire Serge Chaloff et l’incontournable Mulligan. Il joue peu souvent de l’alto, mais affectionne le jeu de Phil Woods et de son ancien professeur Steve Houben. Bien que sa formation soit avant tout jazz, il joue aussi le funk, la variété, la musique ethnique… Mais son coup de cœur va toujours aux musiques où prône l’improvisation ou le travail en big band qu’il affectionne beaucoup, vu son amour pour les grandes formations.